Surprenant pour certains, quasi logique pour d'autres (les anciens dits de l'époque argentique).

Pourquoi cette décision ?

Tout d'abord un petit rappel:
Il y a une dizaine de jours, certains ont décelé de curieuses "taches" sur l'une de mes photos, :scratch: à justes raisons :scratch: :scratch: :scratch:

Pour en avoir le coeur net, j'ai donc fait quelques vues d'une plaque de plâtre dur parfaitement sèche et sans tâches, vues prises au flash et à différents diaphragmes.
Ce qui a mis en évidence un capteur atteint par des micros organismes du genre champignons.
Ces derniers étant apparus en quelques jours, sans que je n'aie pu en déterminer la cause exacte. Pas grave en soit.

Contact du SAV du fabricant de mon matériel, avec photos jointes de la plaque blanche ainsi que photos du capteur mettant en évidence le problème. Mon D70 ayant une douzaine d'années, je demande donc un devis pour changement du capteur et vérification + nettoyage du boîtier et d'un objectif y associé.

La réponse fut rapide, quelques heures.
Matériel trop ancien pour le constructeur qui me propose de quémander cette prestation près d'un réparateur agréé et voir si, par pur hasard, l'un d'entre-eux posséderait la pièce incriminée.

Cette réponse, je ne puis l'accepter.
Un fabricant de matériel, quel qu'il soit, est tenu de par les lois internationales à fournir des pièces détachées pendant un minimum de 20 ans après l'arrêt de production de la série. Et dans ce cas, nous n'avons pas encore dépassé la moitié de cette durée.

Bon, un boîtier qui a 12 ans, même un D70, on fait nettement mieux en ce moment.
(Il est vrai que je lorgnais du coté des FF, tous mes objectifs étant compatibles).

J'ai donc décidé de procéder au nettoyage "Sauvage" du capteur en question.
Qu'ai-je découvert ?
- une couche de dépôt "gras", de type benzène, couvrant la totalité du capteur,
- couche sur laquelle de micros champignons se développaient depuis peu.

La méthode de nettoyage "Sauvage" utilisée fut:
- Impression d'un coton-tige avec de l'alcool à 90° dénaturé,
- Dépôt d'un film d'alcool sur le capteur, pour dissolution de la couche grasse,
- Laisser agir l'alcool pendant environ 30 sec,
- Essuyage au coton-tige, en démarrant par le centre géométrique du capteur et en parcourant une spirale tout en faisant rouler le coton en sens inverse.
- Répéter ces opérations au besoin (perso, 3 fois).

En final, nous nous retrouvons avec une foule de "poussières" rassemblées dans les angles et près des bords du capteur.
Il convient donc de terminer le nettoyage par un bon coup de raclette.

La première constatation est une nette amélioration de netteté et de définition des photographies.
Amélioration due à la suppression du voile "gras" qui devait se comporter comme un écran diffuseur.
Mais cela PHP nous l'avait déjà mentionné.

Si nous pouvons réduire les risque d'inclusions de poussières, en prenant de grandes précautions lors du changement d'objectif, à moins de placer nos appareils dans des caissons étanches, nous ne pouvons rien faire pour limiter les dépôts graisseux (particules en suspension dans l'air, tant dans les locaux que dans la rue ou en campagne).
Il nous faudrait donc procéder à de fréquents nettoyages si nous voulons conserver les performances optiques de notre matériel, ce qui est déconseillé par tous les fabricants. Et qui de toutes façons n'est pas d'une extrême facilité, le capteur étant placé dans un logement difficile d’accès.
La bonne solution consisterait à avoir un capteur facilement interchangeable, embrochable, comme un processeur sur la carte mère d'un PC.
Mais cela, le clan des fabricants de matériels ne semblent pas disposé à y consentir.

Si nous nous penchons sur le plan financier, avec pour estimation de durée de service maximale 10 ans, nous voyons qu'un bon boîtier disposant d'un capteur FF aura un coût d'utilisation de l'ordre de 300€/an, ce qui est nettement au dessus du coût des films 120. A environ 5€ le film 120 (noir ou couleur, la différence de prix est minime), auxquels nous ajouterons 2,5€ de traitement, cela fait quand même 40 films/an avec une qualité d'image incomparable.

Donc, au final, je ne vais plus utiliser mon D70 que pour ce que ces appareils semblent corrects:
- Vérifier la composition d'une image, contrôler les ombres. C'est à dire ce que nous faisions avec les dos polaroid de nos moyens formats, mais pas pour faire des photographies.

C'est une bonne analyse................

Merci Jean-Michel.

Le seul avantage c'est la rapidité sinon c'est une vrais arnaque........

Nous avions déjà cette rapidité avec les dos Polaroid,
D'accord, cela ne pouvait servir qu'à un contrôle de composition de l'image.

Et où cela est de l'arnaque monumentale, c'est bien le dos pour moyen format, un peu moins qu'un 4,5x6 en dimensions (ce qui ne vaudra jamais un 56x72 ni même un 6x6 en décrochage de fond) pour 20 000€ HT en moyenne. :twisted: :twisted: :twisted:

Et pas plus facile à nettoyer.

Au moins, avec l'argentique, nous avons:
- un capteur neuf pour chaque vue,
- une définition :geek:
- la possibilité de régler les sensibilités, duretés, grains et saturations tant à la prise de vue qu'au laboratoire.

:D Je dis wahoo tous tes pointus calcules avec les analyse

Merci Minh,
mais il serait quand même temps que nous fassions pression sur les fabricants pour obtenir du matériel fonctionnel et non les laisser dicter une loi purement commerciale.

Cjc a écrit:

Merci Minh,
mais il serait quand même temps que nous fassions pression sur les fabricants pour obtenir du matériel fonctionnel et non les laisser dicter une loi purement commerciale.

Combat perdu d'avance mon cher ami ...
Hélas, le seul que nous puissions encore mener sera celui de la pérennité de la (petite) production de film argentique et de chimie ...
Après ......

Perdu d'avance ???

Il me semble Pat que nous ayons tous deux suivi quasi le même parcours (Jésuites, Rima, ....) que t'arrive t-il pour baisser les bras ?

Combat difficile, je te l'accorde.
Combat à risques (celui d'être obligés de lancer une production en petite, voire micro série),
Combat de position, va falloir faire partager ces souhaits de matériels fonctionnels,

Ce ne me semble pas suffisant pour accepter un dictât financier.

Pour le combat du maintient de l'argentique, compte sur moi.
Actuellement je recherche les formules de certaines chimies indispensables, puis, dès que j'aurai pu ficeler cela, je met en ligne un tutoriel.

Bonnes fêtes de fin d'année Pat.

Malheureusement, c'est ce qu'on appelle la société de consommation. Tout ce qui est conçu aujourd'hui n'est pas fait pour durer, c'est bien connu, et ça, à tout niveau !
La technologie n'est ni plus ni moins qu'une course au fric !

Tu dis que ton boitier numérique à 12 ans, je pense justement que tu ne devrais pas te plaindre ! Je doute que dans 12 ans, mon 60d fonctionne encore !
L'évolution technologie et les stratégies commerciales sont faites pour que nous gardons nos boitiers quelques années seulement, pas plus !

Je pense que les "anciens" qui ont travaillé comme toi, toutes leurs vie avec des appareils argentiques, doivent voir avec le numérique une autre idée de la photo, un supplément, qui permet de créer des choses que l'argentique ne peut pas.
Achètes toi un bon boitier FF qui a quelques années, tu en trouves pour pas trop chère, mais je pense que c'est dommage d'arrêter le numérique pour cette raison. Elle serait propre uniquement à la photographie ok, mais là ... c'est l'univers du commerce et de la production (de l’arnaque ?) que tu veux chambouler, et le combat est, je pense, inutile !

Vois-tu Mik, je pense que rien n'est inutile. Pourquoi ?

Lors de toute ma carrière professionnelle j'ai combattu les habitudes et idées reçues communément admises comme étant des "Impératifs", ce qui m'a permis de réaliser nombres de premières mondiales sur le plan technique, tant en fonderie qu'en estampage ou en céramurgie, avec à la clef un nombre non négligeable de dépôts de brevets industriels.

Dans d'autres domaines, dés le début des années 60, je devais être l'un des seuls farfelus à développer et tirer moi même des photos couleurs, en élaborant seul ma chimie. Ben oui, ce n'est pas si difficile, le plus pénible était de pouvoir s’approvisionner en produits de base.

Dans les travaux "marginaux" (il fallait bien nous occuper entre deux lancements de véhicules) auxquels j'ai participé activement se trouvent entre autres les méthodes de calcul d’optimisation de la durée de service des produits de consommation tant individuelle qu'industrielle, les débuts des automates programmables ainsi que ce que l'on nomme maintenant l'intelligence artificielle, tout cela dans un but avoué qui n'était que l'amélioration des performances industrielles et de la fiabilité des installations.

Quant aux boîtiers Full Framm, je ne pense pas qu'au final ils soient un progrès tangible.
Cette génération de boîtiers n'est en définitive qu'une simple action commerciale destinée à vendre de nouvelles optiques (les objectifs DX ne couvrant pas le format FF).
Mais cela, je m'en expliquerai dans un autre post.

Non Mik, reprends les calculs, refaits les bilans, tu verras rien ne vaut l'argentique en moyen format, ni même en 24x36, avec une bonne vieille mise au point par stigmomètre bien plus précise que le meilleur autofocus. Ou, avec les mêmes moyens financiers que pour aborder le FF, il me semble nettement préférable de passer à la chambre, ce qui permet de gérer parfaitement profondeurs de champ et décrochés.

j'ai beau comprendre en partie ta démarche, j'avoue qu'une question me trotte dans al tête :

"pourquoi ne pas simplement changer de boitier pour un plus récent?"

changer de marque non, tu devrais changer tout tes objectif, donc là je comprend, mais juste te fournir un un boitier plus récent, même d'occaz, pour ne pas dépenser trop

chtiforever a écrit:

j'ai beau comprendre en partie ta démarche, j'avoue qu'une question me trotte dans al tête :

"pourquoi ne pas simplement changer de boitier pour un plus récent?"

changer de marque non, tu devrais changer tout tes objectif, donc là je comprend, mais juste te fournir un un boitier plus récent, même d'occaz, pour ne pas dépenser trop

Voui chtiforever, c'est bien une possibilité, que j'envisageais d'ailleurs avant de devoir nettoyer le capteur de mon D70 (revenu en fort bon état d'ailleurs).
En effet, je me préparais sérieusement à changer cet appareil pour un FF bien que ce format, qui n'est que du 24x36 au demeurant, ne permette pas la même qualité que le 56x72 (mais là, cette fois, le dos numérique ne rentre plus dans ce que j'estime un budget raisonnable pour me faire plaisir. Sans compter que ces dos sont en format 4,5 x 6 en gros).
En définitif, c'est la réponse du fabricant de matériel qui ne peut me satisfaire. Sitôt la référence sortie du catalogue ---> refus de prise en charge
Je juge ceci inadmissible, surtout pour du matériel dont on sait pertinemment avoir besoin d'un minimum d'entretien.
Que ces constructeurs externalisent leur SAV, nous n'avons rien à y redire. Si le SAV est opérationnel lorsque nous, clients, en avons besoin.

Vois-tu, il y a quelques années, je leur ai fait parvenir mon boîtier F (plus de 40 ans) pour révision et entretien ---> aucun problème, retour du boîtier sous 10 à 15 jours, coût raisonnable.

Alors, dans le cas des boîtiers numériques, ce refus de prise en charge et la façon de nous demander de "quémander" le service près d'un réparateur externe, même agréé, m'incite à penser que ces constructeurs n'ont qu'une confiance relative dans ce qu'ils mettent sur le marché, qu'ils préfèrent de loin devoir procéder à un échange pur et simple, mais surtout pas à un entretien ou une réparation sérieuse.

D'ailleurs, que penserais-tu d'un constructeur automobile qui n'accepterait pas de prendre en charge un véhicule hors garantie ?
Lui reprendrais-tu à nouveau un véhicule ?
Je pense que non.

Alors vois-tu, comme les boîtiers FF coûtent 2500€ minimum, qu'ils perdent toute garantie si nous les équipons d'un verre stigmométrique correct en complément du système autofocus que je juge peu performant en définitif, et que leur capteur présentera les mêmes inconvénients (faut pas rêver) que celui équipant mon matériel actuel, je laisse tomber cette option.
Et comme je suis toujours en possession de tout mon matériel de laboratoire NetB et couleur argentique, ....

ah, bin là, je comprend entièrement, lol

comme dit précédemment par mik il me semble, c'est le probleme de la société de consommation, tu dépense une fortune pour du matos qui au final finira quand même par tomber bêtement en panne et pour laquelle le SAV trouvera toujours une raison "valable" pour te soumettre sournoisement l'idée que la seule solution est d'acheter un autre matériel encore plus cher

en tous cas, si tu repasse à l'argentique, j’espère que nous pourrons toujours continuer à admirer ton travail sur le forum

Sans problèmes, cette demande au SAV aura eu pour effet de lever un doute sur mes choix de travaux pour cet hiver:
- devais-je ou non remonter mon labo argentique ?
ainsi que pour le choix de matériels:
- Boîtier FF ou Mamiya RB.

Les deux choix étant en partie liés d'ailleurs.

Ce sera donc labo argentique, RB et scanner acceptant les formats 120 et autres plan-films.

Le D70 ne servira plus qu'à ce que devraient servir ces appareils:
- formation de mes petits enfants,
- et études de compositions ou d'éclairage.

Merci Cjc

Mais est ce que nettoyer son capteur à l'alcool 90° n'est pas trop dangereux?
Quelles sont les précautions à prendre pour éviter les accidents stp?

f

Si lefifou, cette méthode est limite dangereuse, peut-être pas tant pour l'alcool employé mais surtout à cause des coton-tiges et de la position du capteur, difficile d’accès.
Et c'est bien ce qui me met en boule.

D'un coté, les constructeurs de matériels nous disent:
- Surtout, pas de nettoyage du capteur des apn que nous mettons en vente,
- Éventuellement, vous pouvez faire procéder à un "dépoussiérage",

Puis, lorsque le besoin d'un entretien se fait sentir, ces mêmes constructeurs argumentent que le matériel est "trop ancien" pour accepter de le prendre en charge.

La bonne solution serait donc de n'utiliser ces apn que ce pour qu'ils sont, des appareils à durée de vie très limitée justes bons à des fins pédagogiques.
Ensuite, lorsque leur propriétaire sait composer ses photos et ne risque plus de trop dépenser en films, développements et agrandissements perdus, la sagesse selon moi serait de venir au numérique moyen format, solution qui n'est pas plus onéreuse en équipement même avec du matériel neuf, mais qui est nettement plus gratifiante.

Avec ton vécu, ton expérience, je comprends que tu puisses avoir cette réaction.

Perso, je suis arrivée à la photo par le numérique. Je n'ai fait de l'argentique que très occasionnellement et j'avoue que ça me gave ces heures passées au labo, au milieu de produits qui puent.
Je n'ai jamais eu ce déclic de joie ou de stupéfaction à l'apparition de la photo dans le bac : pour moi, c'est juste normal grâce ou à cause de la chimie.

Ce post, avec toutes tes argumentations, est très intéressant à lire. Merci de partager tes connaissances :D

ok cjc,
je te demandais ça parce que avec un ami nous nous sommes acheté un D300s d'occase et il s'avère que les photos ne sont pas terribles.
Il y a comme un voile gris sur les images, qui se voit mieux sur les couleurs sombres, et l'image en général manque de netteté.
Je soupçonne la présence de bactérie sur le capteur et si c'est bien ça deux solutions se présente.
Soit nous arrivons à nous faire rembourser l'appareil, soit il faudra nettoyer le capteur et comme ni lui ni moi ne l'avons déjà fait ça sera très dur de réussir un sans faute.
Les conseils les plus avisés seront les bienvenus.
Tu en penses quoi de ses micro points gris et du manque de netteté?

Un D300S est un boîtier fort récent et, à moins qu'il n'aie été stocké dans un lieux humide, il y a peu de risques que de micros-champignons apparaissent sur le capteur.
De toutes façons, il ne faut pas laisser le capteur dans cet état.

Le voile et le manque de définition, il semble que cela puisse commencer à se voir assez rapidement, certainement dans la première année et ce n'est pas dû à un manque de soin.
Comme dit plus haut, que ce soit dans les logements, dans la rue et même en pleine campagne, l'air est chargé de particules plus ou moins grasses (fumées de toutes natures, pollens, poussières organiques, etc...) et, tout comme toutes les surfaces vitrées, le capteur, de par sa nature, forme un support idéal de condensation. Toutes ces matières indésirables viennent encrasser le capteur, forment un voile terne non homogène et se font un malin plaisir de capturer des particules minérales et organiques que nous nommons, souvent à tort, poussières.

Seule solution: un bon coup de raclette (comme sur un pare-brise).
Pour cela, le Lenspen sensor (second produit ci-dessous, me semble bien indiqué pour ceux qui ne se sentent pas des experts en la matière.
http://www.missnumerique.com/reflex-video-numerique-nettoyage-capteur-entretien-fi-260-c-134_80.html?ref=27&gclid=CKbwrer-t7QCFaTMtAodcmAAdw

Pour la méthode à employer, vous pouvez suivre la vidéo ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=G9OuW08leJ4
et humecter d'alcool un coton-tige (en remplacement de la spatule en papier éponge) pour un nettoyage intense, à terminer avec la raclette précédente.

@ Vux,
Je comprends fort bien que le laboratoire n'attire pas particulièrement, et d'ailleurs ce ne me semble pas indispensable.
En effet, nous avons maintenant à notre disposition de fort bons scanner par transparence permettant de digitaliser non seulement des films et diapos 135 mais également des films 120 et des plans-films 4"x5" à un coût raisonnable (premiers prix env 200€ pour du matériel fort correct). Reste le développement des films qui peuvent être confiés au labo photo d'une grande surface pour 4 à 5 € ou traités en clubs et même chez soi, ce n'est ni compliqué ni polluant.
Puis, une fois scannés, les clichés peuvent être traités en numérique.
Et cette fois, plus de capteurs sales ou encrassés, à chaque vue, un capteur neuf est utilisé.

Bon finalement j'ai pu m'arranger avec le vendeur et il va me payer un nettoyage capteur chez mon photographe, il a avoué ne pas l'avoir fait avant de le vendre, sympa de sa part.

Mais je reste dans le doute de retrouver une bonne qualité car si le capteur a été abîme avant le nettoyage n'y fera rien, et un remboursement sera plus difficile à obtenir.

Sinon je me suis commander le kit Pentax pour nettoyer les capteur, je verrai s'il est efficace.

Bonne soirée à tous et amusez vous bien