Pour ce qui est de la photo, j'eusse préféré que tu la prennes avant d'en avoir liquidé la moitié, cela à nuit à ton jugement ...
Pour ce qui est du coktail en lui même, cela ressemble furieusement à un "ti punch" antillais non ?? Sauf qu'un antillais c('est 55° ....
Pour ceux qui sont intéressés :
Petite histoire… Le jus de canne fermenté était déjà consommé
par les premiers esclaves des plantations sucrières. Toutefois le rhum,
tel qu’on le connaît aujourd’hui, n’est apparu qu’à la fin du 17ème
siècle et le perfectionnement des procédés de distillation par
le père Labat.
A l’époque, le rhum est quasi exclusivement fabriqué à base de mélasse,
le résidu issu du raffinage du sucre. Au XIXème siècle, la découverte
du sucre de betterave dans le Nord de la France fait chuter les cours et
porte un coup fatal à la production de sucre antillais. Le Rhum devient
la ressource principale des exploitations « survivantes » et les
distilleries se multiplient (près de 400 en 1900). La production
connaît son apogée pendant la 1ère guerre mondiale. Le tafia (rhum à
65°) est alors le (dernier) carburant des poilus. Concurrencées par les
pays d’Amérique du Sud et des Caraïbes, les Antilles voient disparaître
la plupart de leurs distilleries tout au long du 20ème siècle. En
parallèle, la production s’oriente vers l’utilisation du pur jus de
canne (rhum agricole) à la place de la mélasse (rhum industriel). Juste
reconnaissance, ce choix de la qualité permet aux rhums martiniquais
d’obtenir l’A.O.C en 1996.
La Fabrication… 1- Récoltée entre février et juin, la canne à sucre est livrée aux distilleries
sous forme de bottes d’une douzaine de tiges.
2- Ces bottes passent au hachoir et sont imbibées d’eau.
3- Au moulin, cette « bagasse » est pressée pour l’extraction du jus de canne (vesou)
4- Après filtration on ajoute de la levure. Le jus de canne fermente alors de 18 à 48 heures.
5-
Ce vin de canne (la grappe) est chauffé et distillé (séparation de
l’eau et de l’alcool) pour donner un alcool incolore, tirant à 70°.
6- Le degré d’alcool est ramené à 55°c par l’ajout d’eau de source.
C’est alors que le rhum peut connaitre 3 destins différents. Rhum Blanc Agricole (Ronm Blanc) Placé
en foudre (cuve) en inox, il est mis en bouteille au bout de 3 mois. Il
conserve donc les arômes « végétaux ».Avec ses 50 à 55° d’alcool (59° à
Marie Galante), il est principalement utilisé pour les cocktails et le
célèbre ti-punch.
Rhum Vieux (Ronm Vyé) Placé dans
d’anciens fût à bourbon ou à whisky, il vieillit pendant 3 à 8 ans pour
donner un alcool à 45° imprégné de tannins. Plus raffiné, il est
principalement dégusté en digestif.
Rhum ambré ou paille (Ronm Pay)Elevé en foudre de chêne pendant 18 mois, il s’agit d’un « rhum blanc vieilli » idéal pour la pâtisserie.
S’il
n’existe pas de terroir pour la canne à sucre, on le voit, de nombreux
paramètres permettent de créer des rhums très différents d’une
distillerie à l’autre : les levures et les eaux utilisées, les alambics,
les temps de distillation, les assemblages (les rhums « purs » sont
très rares). En Martinique et Guadeloupe, les 11 distilleries de
Martinique et les 9 de Guadeloupe utilisent toutes le pur jus de canne
(et non la mélasse industrielle comme à la Réunion).
Source (du rhum
) : http://www.nouvellesantilles.com/martinique-guide-tourisme-savourer/rhums-saveurs-caraibes/histoire-rhum-des-antilles,4,9.html?&args=Y29tcF9pZD0xMCZhY3Rpb249ZmljaGUmaWQ9MjQ5Jnw%3D